Christine Teruel

Christine Teruel

Née à Paris en 1956, Christine Teruel poursuit ses études à l’École Normale de Bordeaux.

En 1984, elle part pour l’Allemagne afin d’y apprendre la langue. Elle y résidera onze ans, durant lesquels elle enseignera le français.

Elle a deux enfants.

Revenue en France, dans le département des Landes, elle se spécialise pour travailler auprès d’élèves déficients intellectuels, puis handicapés moteurs.

Professionnelle avant tout, Christine Teruel parle pourtant avec émotion de son métier :

« Passionnée depuis toujours par le langage, j’aime découvrir la pensée en construction et les chemins qu’empruntent l’intelligence pour s’ouvrir aux savoirs. Être au contact d’enfants atteints de troubles cognitifs élargit la vision réductrice que nous avons de l’apprentissage et oblige à être créatif, à inventer des stratégies différentes. Il s’agit de s’appuyer sur les repères qui fonctionnent pour contourner les obstacles, tenter de trouver des solutions adaptées à chaque cas. C’est tout l’intérêt de cette relation “duelle”, de pouvoir privilégier la spontanéité, pour qu’apprendre reste avant tout un plaisir, au-delà des difficultés. C ‘est un métier très gratifiant parce qu’on observe, au fil des années, comment certains enfants parviennent à compenser leur handicap de manière spectaculaire. »

Christine Teruel consacre ses loisirs à la littérature, elle écrit des romans et est lauréate de plusieurs concours de nouvelles. C’est donc tout naturellement que Brigitte Duquenne, la directrice du SESSAD-APF des landes, où elle exerce, lui a confié son projet. À la fois simple et généreuse, l’idée est de sensibiliser un large public au handicap encore méconnu qu’est la dyspraxie.

Loin des discours savants et jargonnant, Christine Teruel et Brigitte Duquenne optent pour l’album jeunesse Et encore à l’envers. Accompagné des dessins de la très prometteuse illustratrice Julie Eugène, l’auteur choisit d’aborder ce sujet emprunt de gravité avec d’autant plus d’humour et de légèreté.

“Les bien-portants n’ont pas le privilège du rire”, dit-elle.